Alors que le camp d’Ali Bongo Ondimba croyait tenir avec l’organisation de la IXème session extraordinaire de la conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC) à Libreville le 18 décembre courant, son point de chute afin de marquer en grande pompe le retour du chef de l’Etat sur la scène diplomatique et internationale depuis son AVC du 24 octobre 2018, lequel a favorisé sa disparition des radars diplomatiques de grande envergure.
Mais c’était sans compté sur la signature «enfantine» apposée par Ali Bongo Ondimba lui-même sur le communiqué final des travaux de la CEEAC laquelle a davantage alimenté la thèse de son «incapacité à diriger le Gabon» comme l’a mentionnée la porte-parole de Jean Ping, Yembi Yembi Armele lors de sa déclaration du vendredi 20 décembre 2019 aux charbonnages.
Ali Bongo Ondimba comme presque toujours a donné à Jean Ping la chicotte pour se faire frapper: «La signature de toutes les polémiques visible sur le communiqué final des traveaux de la CEEAC en est une preuve tangible».
Sitôt le sommet des chefs d’État de la CEEAC terminé, que les photos comparatives des précédentes signatures d’Ali Bongo et celle du sommet alimentaient déjà les débats sur la toile. Sans surprise, la réaction du camp de Jean Ping ne s’est pas faite attendre.
«Enfin, ce sommet renforce davantage la conviction des Gabonais de l’incapacité de M. Ali Bongo à diriger le Gabon depuis qu’il a été victime d’un accident vasculaire cérébral le 24 octobre 2018. Le fait marquant nouveau, preuve de cette incapacité est la différence notable entre la signature apposée par M. Ali Bongo sur le communiqué final des travaux de la CEEAC et celle qui apparaît sur les autres actes récents réputés signés de lui», a dénoncé, la porte-parole de Jean Ping, Yembi Yembi Armele.
Ce triste épisode vient une fois de plus fragiliser celui qui est assis sur le fauteuil du palais du bord de mer.
Lesly Christian Chase