Le lundi 13 janvier 2020, à Libreville, a marqué l’ouverture du 7ème séminaire de Haut Niveau sur la Paix et la Sécurité en Afrique, entre les États membres du Conseil de paix et de sécurité de l’Union Africaine (CPS) et les États membres africains du conseil de paix et de sécurité des Nations Unies (A3) sur le thème général:«Faire taire les armes en Afriques: créer les conditions du développement propice de l’Afrique. La situation particulière des enfants dans les conflits armés».
Cette édition met l’accent sur les moyens efficaces en vue d’améliorer les conditions des enfants dans des pays où sevit les conflits armés,en outre créer les conditions de cessation de tout affrontement armé en territoire africain.
En droite ligne avec la thématique de l’année, des pays en proie à des combats armés presque sans fin, à l’instar de la République centrafricaine, du Sahel, du Soudan du Sud, du Soudan et de la Lybie, seront largement examinés afin de trouver la formule qui permettrait enfin de mettre un terme à ces éffusions de sang inutiles en Afrique.
Mais avant de parvenir à ce rêve tant cheri, il faudrait rapidement régler la question urgente relative à la sécurité des enfants exposés aux terribles réalités des conflits armés en région africaine.
Pour le premier ministre gabonais, Julien Nkoghe Bekale, face au caractère «alarmant de la situation» en Afrique, il est plus qu’urgent de «dépasser le cap des indignations et des émotions» afin de poser des actions concrètes à la hauteur des dangers qui menacent l’avenir des enfants et la stabilité de Africaine.
«En effet, une grave tragédie se joue devant nous, quand on sait que 1/5ème des enfants présents en zone de conflit dans le monde sont Africains, soit 152 millions d’enfants, et que pour l’essentiel, les violences graves dont ils sont victimes concernent notamment les meurtres, la participation forcée aux hostilités, l’esclavage sexuel, l’utilisation comme bouclier humain et les attaques contre des écoles ou des hôpitaux, avec des répercussions sur l’accès à l’éducation et à la santé», tel est le sombre tableau dressé par le premier ministre sur les horreurs dont sont victimes les enfants en zone de conflits armés lors de son allocution d’ouverture des travaux du séminaire.
Le CPS et l’A3 auront du travail durant ces deux jours de Séminaire pour rapidement trouver les solutions adéquates devant l’urgence sécuritaire de l’Afrique.
Jessy Mboukou