Le jeudi 12 décembre 2019 dernier, a eu lieu au sein de l’ENSET, la cérémonie de la rentrée officielle pour la 4e année depuis sa création de l’ecole doctorale des grandes écoles que sont l’ENES, l’ENSET etl’ENF.
Cette rentrée solenelle a été l’opportunité pour les responsables de cette Ecole Doctorale de pointer du doigt devant le ministre de tutelle, Jean de dieu Moukagni Iwouangou, des difficultés de financement dont souffre cette jeune école.
Le défaut de budget de fonctionnement freine la programmation des soutenances de quelques-uns des doctorants faisant partie des 23 des effectifs.
Créée en mars 2016 par un arrêté ministériel, l’Ecole Doctorale des grandes écoles a déjà accueilli en son sein plusieurs doctorants durant ses trois premières années d’existence, notamment, vingt-trois (23) doctorants et une dizaine à l’international: «Clermont Ferrand Avergne, Nancy et Pau».
Cette école doctorale a été créée dans l’optique de former sur place l’élite gabonaise, et surtout pour minimiser «l’exode des cerveaux». Une initiative louable, mais qui peine à convaincre au regard du sombre tableau dressé par les responsables de cette école doctorale lors de la cérémonie de la rentrée officielle relative à sa 4e année académique: Elle ne bénéfierait «jusqu’à ce jour de budget pour son fonctionnement».
Une situation financière en dents de scie qui pourrait compromettre l’avenir de cette Ecole Doctorale, et viendrait définitivement valider les dires de ceux qui pensent que le gouvernement aurait delaissé l’école gabonaise.
Que la promesse du ministre de l’enseignement supérieur, Jean de dieu Moukagni Iwouangou de transmettre les cris d’alarmes de l’équipe pédagogique de ladite école sur la table du gouvernement.
Jessy Mboukou