Le gouvernement a adopté le 13 septembre plusieurs projets d’ordonnance parmi lesquels celui relatif aux changements climatiques. Ce texte fixe le cadre juridique applicable en la matière et annonce la création d’un fonds destiné au financement des politiques de lutte et d’adaptation aux changements climatiques.
Le Gabon est l’un des rares pays d’Afrique à vouloir l’intégrer dans son corpus juridique et créer des avantages fiscaux aux entreprises qui réduiraient leurs émissions de CO2. Cela démontre encore le rôle prépondérant du Gabon en matière environnementale.
En effet, le ministère des Eaux et Forêts fait savoir que « ces engagements sont notamment inscrits dans le Plan national climat et la contribution déterminée au niveau national dans laquelle notre pays s’engage à maintenir la neutralité carbone à l’horizon 2050 ».
Les actions à y mettre en œuvre sont, entre autres : « analyse des finances publiques (fiscalité et dépenses) en lien avec l’économie verte ; identification d’options pour renforcer les liens entre les prélèvements verts (déjà en place et futurs) et l’utilisation des impôts ‘’verts’’ ; dialogue autour des propositions de réformes nécessaires pour la mise en place d’un cadre de fiscalité verte ; mesures incitatives pour les investissements destinés à atténuer les émissions de gaz à effet de serre ou à réduire la consommation d’énergie ; taxes sur les émissions de CO2 et sur l’utilisation de technologies grandes consommatrices d’énergie ».
Pour rappel, la budgétisation verte, permettra de consolider les bases d’un développement durable. Ainsi, les engagements environnementaux préexistants des décideurs politiques comprennent une réduction de 50 % des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2025 et la préservation de 98 % des forêts tropicales gabonaises.