En cette période d’année scolaire, il devient difficile d’emprunter aisément et à temps un transport commun à Libreville. Face à ce casse-tête chinois, ne devrait-on pas solliciter l’expertise des agences de transports terrestres ?
La question mérite d’être minutieusement épluchée par les plus hautes autorités du pays. Cette éventualité n’est pas à exclure. Pour combler le déficit actuel, notamment en cette période de rentrée scolaire, il ne serait pas superflu d’avoir recours aux agences de transport. Les taxis, encore moins la ‘’moribonde’’ SOGATRA » sans omettre l’invisible Trans’Urb ne peuvent tenir le cap de la forte demande.
Le problème du transport en commun à Libreville est un véritable serpent de mer. Malgré les nombreuses initiatives et promesses, le gouvernement n’arrive pas à venir à bout de ce phénomène. Il n’y a pas si longtemps, le gouvernement avait pourtant promis aux populations la création et la mise en circulation d’une nouvelle structure de transport appelée Trans’Urb, mais cette promesse continue à jouer les prolongations, sans en donner une raison officielle sur ce retard de démarrage.
Face à la forte demandé observés chaque matin aux abords des routes de Libreville, une autre solution est envisageable, voire plausible, celle d’impliquer les agences de transports terrestres interurbaines dont l’activité est presque paralysée durant la période de l’année scolaire. Autrement dit, au lieu que les grands bus de ‘’Major’’ ou de ‘’Transporteurs’’, pour ne citer que ceux-là, qui ne circulent que 3 mois dans l’année, ils pourraient renforcer le transport urbain dans les grandes lignes à Libreville (PK12-gare-routière-ou Owendo).
Une façon, pour elles, de subvenir aussi dignement à leurs charges mensuelles (salaires du personnel, électricité et eau).
Ainsi, si une agence met seulement en circulation une partie de ses bus dans le transport urbain à Libreville, soit 3 à 4 bus sur le nombre d’agences de transports terrestres existantes, le transport urbain dans la capitale gabonaise se verra renforcer de 200 bus. Une quantité non négligeable, et le problème peut être définitivement réglé, du moins pendant la période scolaire.
Le débat est lancé, il revient aux autorités de la République, entre autres, le Ministère des Transports, la Mairie de Libreville, le Commandement en chef de la Police et de la Gendarmerie, et aux agences de transports terrestres concernés de s’asseoir autour d’une table pour mieux peaufiner cette réflexion, pour le bien-être de tous.