Plusieurs jours après la mise à nu des turpitudes de l’opérateur économique Sangel, les autorités municipales de la mairie de Libreville demeurent fermes face aux intimidations dont elles font l’objet depuis le déclenchement de cette affaire.
Comptent-ils obtenir gain de cause dans le bras de fer qui les oppose à la mairie de Libreville ? Pas si sûr. Les responsables de la société Sangel plutôt que de reconnaître les faits qui leurs sont reprochés, notamment l’exposition dans les rayons de leur magasin des produits avariés avec date de péremption sur les étiquettes largement dépassée de plusieurs mois doivent se raviser.
En effet, optant pour l’intimidation et les menaces verbales assorties des plaintes, les dirigeants de Sangel ont dérapé, passant carrément à côté de la plaque. «Ils sont démasqués et comme le voleur a toujours un mot à dire bien que pri la main dans le sac», entend-on dans l’opinion.
À l’évidence, Sangel qui compte plus de quarante (40) ans d’activité à la face publique, vient de montrer qu’elle n’est qu’un «piètre» opérateur économique qui n’a pour seul souci que d’améliorer son chiffre d’affaires en milliards de FCFA quel que soit le prix à payer par les gabonais.
En définitive, les autorités municipales doivent être fières d’avoir débusqué un gros lièvre qui depuis lors a joué à cache-cache non seulement avec sa clientèle mais encore et surtout avec les contrôleurs dans l’exercice de leur fonction.
ASB